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Des traces de cuivre autour de la dépouille de Marie de Bretagne -IPANEMA

Préservés de manière exceptionnelle, les cheveux, laines, poils ou échantillon de peau peuvent constituer de véritables mines d’informations archéologiques. Les spécimens les mieux conservés ont bénéficié généralement d’un environnement qui a particulièrement ralenti la dégradation des tissus : un milieu très sec, très froid ou contenant très peu d’oxygène. Une équipe française s’est intéressée aux restes trouvés dans la sépulture de Marie de Bretagne (15e s. France), n’ayant pas bénéficié d’un environnement aussi protégé. A partir d’analyses microscopiques utilisant le rayonnement synchrotron (SOLEIL et ESRF), l’équipe a montré que les échantillons de cheveux, présents dans un extraordinaire état de préservation, recelaient des traces de cuivre et de plomb qui pouvaient expliquer cette conservation étonnante. Ils ont également identifié l’origine inattendue de ces restes métalliques.

http://www.synchrotron-soleil.fr/Soleil/ToutesActualites/2014/DIFFABS-Marie-de-Bretagne